La résistance ne se réduit pas aux maquis ni à l'exaltation et au trouble des jours de la Libération.

C'est avant tout un engagement personnel, volontaire, qui fait sortir des individus d'une vie banale et les expose à des risques parfois mortels. La plupart des résistants poursuivent une existance ordinaire et conservent leur activité professionnelle habituelle, leurs relations familiales et sociales.

Si les principes de base de l'action résistante sont identiques sur l'ensemble du territoire, leur application varie selon les zones en fonction de la densité des troupes et des forces répressives de l'occupant. La "zone rattachée" du Nord Pas de Calais offre un contexte particulièrement négatif ; la région est très lourdement couverte par les troupes allemandes, les agents de la Gestapo innombrables se renseignent sur tout, les communications sont difficiles et il y a de de multiples restriction de circulation.

Durant la période 1940-1944, les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont dans une situation bien plus défavorable que le reste du territoire français, l’Alsace-Lorraine exceptée.

La région Nord - Pas-de-Calais et une partie de la Somme sont détachées de la zone occupée et ne sont pas administrées depuis Paris mais directement par les autorités allemandes bruxelloises.

Il s'agit par ailleurs d'une zone sensible, non loin de l’Angleterre, dans une zone stratégique, industrielle. La présence des forces allemandes est très forte. Les troupes allemandes sont présentes dans les gares, dans les dépôts, dans les ateliers.

Ce site a pour objet de perpétuer le " devoir de mémoire" en mettant l'accent sur la particularité de notre région le Nord Pas de Calais.